
Le pilotage en montagne, Aviasport Édition, ISBN : 2-901538-04-5).
Certaines personnalités sont si marquantes qu’elles laissent une trace indélébile dans l’histoire de leur domaine de prédilection. C’est le cas de Jean-François Chappel, dit « Nano », « Résistant de la première heure », fondateur du Centre montagne Air (CMA) de Méribel-les-Allues, pilote militaire du transport aérien en Indochine et, enfin, pilote de ligne de ligne à Air France. Cependant, « Nano » est surtout connu (et reconnu) comme pilote de montagne, comme fondateur de l’Aéro-Club de Méribel (ACM) et comme rédacteur de deux ouvrages traitant du pilotage en montagne qui, aujourd’hui encore, constituent des références dans tout le monde aéronautique français…
RÉSISTANCE ET CARRIÈRE MILITAIRE
De la prime jeunesse de Jean-François Chappel, on ne trouve rien en source ouverte, même pas sa date ou son lieu de naissance. Pour le grand public, il naît au cours de l’année terrible 1940 quand, alors âgé de 16 ans (on en déduit qu’il est né en 1924…), il est élève au Lycée de garçons de Chambéry (73/Savoie).
Sur la quatrième de couverture de son ouvrage intitulé Le Pilotage en montagne, publié en février 1993, il se présente lui-même comme « un résistant de la première heure », ce que confirme la plaque de marbre apposée sur le mur occidental de la tour de contrôle de l’Altiport de Méribel, côté piste donc :

On y apprend qu’il a rejoint la Trentaine – B – « Gress », une organisation de résistance savoyarde, active à partir du 1er août 1941. Cette organisation est intégrée dans le cadre plus large de la Résistance en Savoie, comprenant diverses formations et réseaux locaux ayant pour objectif commun de combattre les envahisseurs (italiens d’abord, allemands ensuite), mais aussi la Milice française… Ensuite, et d’après le site du Musée de la Résistance, « Nanot » (sic) est engagé au sein du 1er bataillon de l’Armée secrète (AS) de Savoie entre le samedi 1er janvier et le mercredi 20 septembre 1944.
Jean-François Chappel rejoint l’armée de l’Air en 1945 avec le secret espoir de devenir, un jour, pilote de ligne. Connaissant bien la région, il s’installe à Méribel dès 1946, où il devient le premier chef du Centre Montagne de l’armée de l’Air (CMA), en fait une école d’initiation à la survie en milieu difficile pour les pilotes abattus en territoire hostile. C’est certainement au contact de ces officiers et sous-officiers qu’il décide, à son tour, de réaliser son « rêve de gosse ».
Enfin, breveté pilote de transport sur la base aérienne d’Avord (date à déterminer), il fait campagne en Indochine en 1951 et c’est en 1952 qu’il débute une carrière civile en rejoignant la compagnie Air France.
PILOTE AIR FRANCE
Copilote sur Lockheed Constellation, peut-être le plus bel avion jamais dessiné, il devient ensuite commandant de bord, puis instructeur, successivement sur Douglas DC-3, Douglas DC-4, Breguet Deux-Ponts et Sud-Aviation SE 210 Caravelle.
Dans les années 1968-1970, révolté par les massacres d’origine ethnique au Nigeria, il effectue, pour la Croix-Rouge et à titre bénévole, plusieurs missions au Biafra sur DC-4, dans des conditions opérationnelles de guerre. Quelques centaines de réfugiés, en majorité des enfants, lui doivent la vie sauve.

Il poursuit sa carrière Air France sur Boeing 707 et effectue son dernier vol en uniforme sur Boeing 747 en 1984, totalisant 23 000 heures de vol.
LA FONDATION DE L’AÉRO-CLUB DE MÉRIBEL (ACM)
Cependant, l’aviation civile ne constitue que l’une des facettes de la vie de ce pilote passionné et c’est peut-être dans un autre domaine qu’il donne la pleine mesure de son immense talent.
En effet, passionné de ski et moniteur diplômé, il s’initie, dès 1962, à l’aviation de montagne naissante sur l’avisurface de Méribel. C’est certainement dans ce cadre qu’il rencontre et fréquente Robert Merloz, le créateur de l’Altiport de Méribel et co-créateur de la compagnie Air Alpes avec Michel Ziegler. De là naît une amitié non seulement durable, mais indéfectible. Après une formation sur le Piper PA-18 Super Cub d’Air Alpes, il est rapidement qualifié montagne avant de devenir lui-même instructeur. La voie est alors toute tracée pour nourrir un nouveau projet d’envergure…
Le lundi 24 août 1964, un nouvel acteur s’installe sur l’Altiport de Méribel, et non des moindres. Il s’agit de l’Aéro-Club de Méribel (ACM), nouvellement créé par Jean-François Chappel et par Robert Merloz, son premier chef-pilote. Pour lancer l’entreprise, « Nano » s’entoure de trois vice-présidents : Olivier Balthazard, industriel, Guy Desseaux, Commandant de Bord à Air France (tous deux propriétaires à Méribel) et Alphonse Borgey, Maire des Allues. Le secrétaire général est Henry Mauduit, commerçant (père de notre futur champion du monde de ski, Georges Mauduit). Le trésorier du club est André Gacon, premier taxi-ambulance de Méribel. Enfin, « Nano » attire six membres fondateurs : André Tournier, Directeur technique de la station (qui est à l’origine de la piste), René Beckert, Président de l’Office du Tourisme (ancien champion ayant fait partie de la première équipe de France de ski), Eugène Front, l’entrepreneur de la vallée, Gaston Chamonal, Président du Syndicat hôtelier (propriétaire fondateur de l’Hôtel Grand Cœur), le Docteur Lebel, chirurgien à Paris et Fernand Stachetti, directeur de l’École du ski français (ESF).
Bien entendu, l’une des premières action de « Nano » est de créer un logotype, un « logo », composé d’un macaron bleu-ciel surmonté de montagnes enneigées avec, en son centre, les armoiries de la Savoie (un écu rouge arborant une croix blanche), ainsi que la mention « AERO CLUB DE MERIBEL », sans l’accent sur les lettres « É »…


Entre Robert, Savoyard par ses parents et ses attaches en Haute-Tarentaise, et « Nano », un natif d’une stature imposante, le courant passe immédiatement. Ils sont tous deux aussi opiniâtres et concentrés dans le travail que moqueurs et pince-sans-rire à leurs heures.
Bien entendu, « Nano » est retenu, le plus clair de son temps, par ses activités professionnelles et ne peut se rendre à Méribel qu’à l’occasion de ses congés. C’est donc bien Robert qui fait tourner l’aéroclub au quotidien, en parallèle de ses activités au sein d’Air Alpes, même si « Nano » en est le chef incontesté et, surtout, incontestable.
Au fil des mois, l’estime et la confiance mutuelles se transforment en une solide amitié. « Nano » a tout loisir de jauger Robert et de comprendre son mode de fonctionnement. Il perçoit également, assez rapidement, que la situation de son chef-pilote est très précaire. En effet, celui-ci a eu beau s’installer à Méribel, dans le chalet de l’altiport construit par ses beaux-parents, Jean et Valérie Casaubon, son épouse Madeleine a beau tenir le restaurant d’altitude (avec ses parents), vendre les billets d’avion d’Air Alpes et s’occuper des bagages des passagers, la famille Merloz tire le diable par la queue. Le travail à plein temps chez Air Alpes et ses activés annexes à l’aéroclub pendant ses moments libres permettent à peine à Robert de faire vivre sa famille qui, en 1964, compte déjà deux enfants, Éric et Patricia. La naissance du petit Robert le vendredi 1er octobre 1965 n’arrange pas les choses.
C’est donc en fin analyste de la condition humaine que « Nano » engage avec Robert une discussion d’homme à homme. Même s’il nous est difficile de dater cet entretien, on peut facilement en deviner la teneur. Les échanges sont francs et « Nano » sans détour. Il décrit parfaitement la situation et résume bien les difficultés de son ami, qui ne peut qu’acquiescer.
Cependant, « Nano » ne se contente pas d’analyser les choses et d’en tirer des conclusions hâtives ou superficielles. C’est un ami pragmatique sur lequel on peut compter et qui vient avec des propositions concrètes et, à son sens, réalisables dans un avenir proche. Il demande donc à Robert de préparer le concours, très difficile, d’entrée à Air France, en lui faisant miroiter tous les avantages que lui procurerait un statut de pilote de ligne. Bien entendu, fini le vol en montagne (au moins à titre professionnel), mais d’autres perspectives pourraient s’ouvrir en sillonnant le globe.
Robert est séduit par la promesse d’une vie nouvelle et se donne le temps de la réflexion.
S’organiser pour préparer un concours de ce type n’est pas chose facile lorsqu’on doit mener de front une activité professionnelle au sein d’une compagnie aérienne et une responsabilité d’aéroclub, tout en ayant une vie de famille. La tâche sera rude, mais Robert a de la ressource. N’a-t-il pas déjà sacrifié ses rares moments de liberté, pendant son long service militaire sur la base aérienne d’Oran, en Algérie, pour préparer son brevet de pilote professionnel ?
Le plus difficile, ce sera d’annoncer la nouvelle à Michel…
Mais quand ? Aucun témoignage précis ne situe exactement à quel moment l’annonce fatidique a été faite. On peut cependant imaginer que Robert, loin de se précipiter, a tout fait pour retarder cet instant, certainement douloureux. On peut également imaginer que Robert, que les mathématiques ont toujours rebuté, éprouve beaucoup de mal à s’y replonger. On imagine encore qu’Internet étant loin d’être inventé, c’est « Nano » qui fait plancher son protégé à l’occasion de ses quelques séjours à Méribel et qui juge de ses progrès, au plus près, dans tous les domaines…
Robert s’accroche. Il veut réussir et sortir de ce piège qu’est devenu Air Alpes, sans perspective de carrière que celle de rester, à jamais, le brillant second de Michel Ziegler, au destin nettement plus flamboyant.
En attendant des heures plus fastes, la routine des vols montagne s’enchaîne comme un jour sans fin. Pour s’en sortir, une seule solution, travailler dur, travailler sans relâche pour, un jour, décrocher le Graal…
En 1966, Robert a bien avancé dans la préparation du concours d’entrée à Air France et s’apprête à franchir le Rubicon. Du divorce avec Michel Ziegler et la compagnie Air-Alpes, on ne sait pas grand-chose. Aux derniers témoins de cet événement de dire si cette séparation s’est effectuée à l’amiable… ou non.
Toujours est-il que Robert quitte Méribel pour rejoindre le Centre national du service de la formation aéronautique (CNSFA) de Challes-les-Eaux (73/Savoie) en qualité de pilote-instructeur. Il y noue des liens forts d’amitié avec Marcel Collot, le théoricien du vol en montagne, et avec les autres cadres de cette école de formation. Les week-ends sont toujours consacrés à l’entraînement des futurs pilotes de montagne dans le cadre de l’ACM, ce qui permet, aussi, de garder le contact avec « Nano »…
Le lundi 29 mai 1967, le jour de son trente-et-unième anniversaire, Robert conquiert le Graal en intégrant la compagnie Air France, au sein de laquelle il mènera ensuite une carrière complète. Il ne s’agit en rien d’une sinécure car, en qualité de pilote-stagiaire pour une période de vingt-sept mois, il faut, chaque jour, faire ses preuves pour avoir le droit de passer aux étapes suivantes… C’est ainsi qu’il fait ses premières armes comme pilote de ligne sur SE 210 Caravelle à partir du mois d’août 1968, avant d’être coopté en février 1972 par son grand ami, « Nano » Chappel, en tant que copilote sur Boeing 737, un appareil tout naturellement baptisé « Savoie » et arborant le nom de leur région d’origine ou de cœur.


« NANO » ET ROBERT PÉDAGOGUES
Ces retrouvailles ne sont pas que professionnelles. Pour « Nano », c’est clairement l’occasion de concrétiser un projet mûri de longue date. Pour le président de l’ACM, c’est l’heure de rédiger et de publier un ouvrage original compilant toute l’expérience accumulée depuis la création de l’Altiport. Ce sera une œuvre assez originale.
En effet, les grandes figures de l’aviation de montagne (Hermann Geiger et Fernand Martignoni en Suisse, Henri Giraud et Marcel Collot en France par exemple…) sont des praticiens de haut vol, capables de prodiguer des cours individuels ou collectifs, voire même d’élaborer des théories du vol en montagne, mais ils ne transmettent leurs connaissances qu’à un cénacle très limité, je dirais même privilégié, et toujours à l’oral…



Un ouvrage commun
Non. Ce n’est pas leur mode de fonctionnement. A contrario, « Nano » et Robert ne sont pas (ou plus…) des professionnels du vol en montagne, mais des passionnés souhaitant ardemment convaincre un maximum de néophytes qu’eux aussi sont capables de franchir le pas en rejoignant la petite famille des pilotes de montagne. Enfin, après des mois de travail acharné, L’essentiel sur le pilotage en montagne paraît en 1973. Il s’agit d’un véritable livre de 210 pages abondamment illustré de dessins originaux complétant un texte au style très épuré, pour ne pas dire lapidaire.

Ce livre fait date et reste un « collector », car personne avant Robert et « Nano » n’avait tenté de publier un ouvrage de référence explicitant, avec force détails, les principes du décollage et de l’atterrissage sur terrain accidenté et du vol en région montagneuse. On peut bien prétendre que le fameux livre intitulé L’Aviation de montagne/Étude alpine [Général Benoist, L’Aviation de montagne/Étude alpine, Photographies aériennes du capitaine Seive, Préface du général Dosse, B.

Arhaud, Successeur des Éditions J.Rey, Grenoble 1934.], publié en 1934 par le général Georges Benoist, jetait les bases de cet art nouveau mais, Internet ne sévissant pas encore, il est peu probable que nos deux complices aient eu vent de son existence et qu’ils aient pu s’en inspirer. D’ailleurs, la somme mise à la disposition du public dans l’Entre-deux-guerres vise surtout à décrire les différents compartiments du massif alpin et, avec le renfort des prises de vues réalisées par le capitaine Fleury-Marius Seive, à convaincre le public (et surtout les autorités de l’époque), de l’intérêt d’investir dans une force aérienne dédiée à ce théâtre d’opérations potentiel.
D’autres pionniers de l’aviation de montagne française auraient bien pu partager leur expérience au grand public, mais ne l’ont pas fait… Je pense en particulier à Marcel Collot, réputé pour ses dons de pédagogue, et aussi à Henri Giraud, et bien d’autres encore, qui avaient les connaissances et les compétences techniques pour s’atteler à la tâche, mais qui ont préféré s’adresser à un (ou à quelques) élève(s)-pilote de montagne à la fois, ou à un cercle très retreint d’initiés qui n’avaient pas besoin d’être convaincus que la montagne était belle… En restant trop modestes, ces très grands aviateurs de montagne ont privé les jeunes générations d’un irremplaçable témoignage.

Il faut bien reconnaître qu’ils étaient à la tâche, au quotidien, dans leur élément de prédilection, et que la rédaction d’un ouvrage dévoilant les ficelles de leur métier, ou de leur gagne-pain, pouvait leur paraître une idée de Parisiens, voire de pilotes de ligne ayant quitté les montagnes, en résumé, de « touristes »… Il n’empêche, Robert et « Nano » ont pris de leur temps libre pour constituer une véritable somme, un ouvrage de référence toujours d’actualité plus de cinquante ans après sa première publication.

Une réédition en solo…
Pour des raisons d’ordre personnel et ne fréquentant plus l’Altiport de Méribel, Robert Merloz décline l’offre de « Nano » d’actualiser leur ouvrage commun. C’est donc seul que ce dernier publie, en 1993, Le pilotage en montagne, où il

APOTHÉOSE ET FIN
C’est la belle époque de l’aviation de montagne, qui aboutit à la création, en 1973, de l’Association française des pilotes de montagne (AFPM), dont « Nano » est co-fondateur et président pendant 19 années, jusqu’en 1992. Cette association a pour objectif de créer et d’entretenir des altisurfaces, d’améliorer la sécurité des vols en montagne, de favoriser les bonnes relations avec tous les amoureux de la montagne.
Et puis, il y a l’organisation des festivals aériens de Méribel, entre 1980 et 1990, aux présentations aériennes époustouflantes devant des milliers de spectateurs ébahis.
Toujours en sondant les sources ouvertes, on apprend que « Nano » a aménagé l’altisurface de Bilia située à quelques kilomètres de Sartène (2A/Corse-du-Sud), pendant près de 15 ans, alors qu’il est président de l’AFPM. La piste est bien achevée et testée au moins une fois, mais elle sera fermée après la disparition de « Nano ».
Mais le destin est parfois implacable et il y eut, un soir de novembre 1988, ce terrible accident de Cap 20 où « Nano » perd définitivement sa belle santé et sa joie de vivre. Un beau matin, lorsqu’on sent que l’heure du retrait a sonné, il faut se rendre à l’évidence… Place aux jeunes, à la relève, à ceux qui représentent un gage pour la préservation de l’acquis et le développement de nouveaux projets. C’est donc tout naturellement que Robert se fait élire président de l’ACM en 2000 et que « Nano » Chappel en devient le président honoraire.
Subitement, la santé de « Nano » se dégrade et il s’éteint à Ajaccio le jeudi 16 juin 2005, sur la terre natale de son épouse Nadette.
En février 2006, une partie de ses cendres seront rapatriées sur l’altiport de Méribel pour un dernier hommage au cœur de la Savoie qu’il aura tant aimée.
ÉPILOGUE
Ce qui transparaît dans ce récit, c’est que « Nano » Chappel est de la trempe des pionniers qui auront forgé, pendant plus d’un siècle, l’esprit de l’Aviation de montagne. Pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises à Méribel à la fin du siècle dernier, j’ai parfaitement analysé sa personnalité et puis témoigner qu’il s’agissait d’une figure qui imposait le respect. J’étais encore jeune à l’époque et je n’ai pas osé l’aborder, ni lui poser les bonnes questions, ce que je regrette amèrement aujourd’hui et maladie dont je me suis bien guéri avec l’âge. Les seules mauvaises questions sont celles qu’on ne pose pas, surtout aux Anciens et aux hommes d’expérience…
Dans la plus grande partie de ce récit, le parallèle avec Robert Meloz, que Bernard Chabbert, un autre grand ami de « Nano », définissait comme « le Mozart du vol montagne », s’impose. Deux Savoyard que leur passion de la montagne et de l’Aviation de montagne réunit sur l’Altiport de Méribel comme dans les cockpits des avions de ligne d’Air France puis, enfin, à nouveau au sein de l’ACM, qui sera à son firmament ans la première décennie de ce siècle…
Nul doute que les deux compères se seront retrouvés dans les Paradis blancs où ils surfent à l’infini sur les nuages d’où émergent les sommets alpins qu’ils connaissent par coeur, tout en jetant un regard complice et narquois sur le monde des mortels qui ne peuvent que rêver à la lecture de leurs aventures.
Éléments recueillis par Bernard Amrhein

DÉCORATIONS
18 mars 1970 : officier de l’ordre national du Mérite.
– 6 mars 2000 : chevalier de la Légion d’Honneur au titre d’ancien Résistant
particulièrement valeureux.
SOURCES
- Bernard Amrhein, Robert Merloz, le destin au bout des ailes… https://www.calameo.com/read/007775733685f7a5afa72
- Nominations au Journal officiel de la République française Jean-François Chappel
- Vol montagne avec Nano Chappel
• Bernard Chabbert, AérostarTV, Le vol en haute montagne
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